Lotte; Rape
Lotte Lophius piscatorius
( Eng ) Pêcheur (= Moine)
( Fr ) Baudroi commun
( Esp ) Rape
La Lotte Blanche ou Lotte Commune est distribuée le long des côtes d’Europe et d’Amérique du Nord. Il rampe au fond en déplaçant ses nageoires pectorales pour chercher de la nourriture. Sa chair est exceptionnelle, compacte et très savoureuse. Seule sa queue est consommée, mais la tête est utilisée pour les soupes et les bouillons, auxquels elle confère une saveur incomparable.
Également appelé poisson de pêche, car il possède un appât au bout d’un appendice charnu qui sort de sa tête, avec lequel il attire les poissons plus petits, qu’il mange ensuite. Ses dents, dirigées vers l’intérieur, empêchent les proies de s’échapper. Il se nourrit de crustacés et de poissons de petite et moyenne taille. Sa viande est très appréciée.
- L’insuline a été libérée de son pancréas pour la première fois.
- La lotte était un poisson initialement méprisé par les pêcheurs. Dès qu’il fut capturé, il fut rejeté à la mer.
- Les mâles sont 10 fois plus petits que les femelles.
- Au sein de l’espèce de pêcheur à la ligne (angler ou fisherman en anglais) du diable marin (Cryptopsaras couesii) (( Eng ) Triplewart seadevil) pour se reproduire, le mâle est attiré vers la femelle par les fortes odeurs qu’elle dégage, marquant une piste que le mâle parcourt sur. Le mâle mord la femelle, commence à dégénérer, ses yeux deviennent plus petits et il finit par les perdre. Il pénétrera lentement dans son tégument et restera attaché à elle pour le reste de sa vie. Les systèmes circulatoires des deux poissons fusionnent et les nutriments du sang de la femelle nourrissent la baudroie mâle, qui est pratiquement réduite à ses organes sexuels. En échange, la femelle pourra posséder les gamètes mâles lorsqu’elle voudra se reproduire. Ce comportement est si unique que jusqu’à il n’y a pas si longtemps, on pensait que les mâles n’étaient que des parasites, puisqu’ils étaient pratiquement réduits à une sorte de protubérance sur la femelle. Il a fallu des années aux scientifiques pour savoir quelles étaient ces protubérances, car l’étude de ces animaux est difficile en raison des grandes profondeurs, de 500 à 3 000 mètres. Les spécimens femelles sont grands, jusqu’à 1,20 mètres, mais les mâles, en revanche, ne mesurent que 6 ou 7 cm de longueur. Le mâle n’a pas non plus l’attrait caractéristique.
- C’est un poisson qui, grâce à sa grande bouche et son estomac élastique, peut avaler des poissons aussi gros que lui.
Valeur nutritionnelle
Gars | Par 100g |
Énergie (en kilojoules/kilocalories) | 301 kJ/72 Kcal |
Graisses (en grammes) | 1,5g |
Acides gras saturés (en grammes) | 0,3g |
Acides gras monoinsaturés (en grammes) | 0,2g |
Acides gras polyinsaturés (en grammes) | 0,6g |
Glucides (en grammes ) | <1g |
Sucres (en grammes) | 0g |
Polyalcools (en grammes) | 0g |
Amidon (en grammes) | 0g |
Fibres alimentaires (en grammes ) | 0g |
Protéines (en grammes ) | 14,5g |
Sel (en grammes ) | 0g |
Vitamines | |
Vitamine A (en microgrammes) | 12,0 µg |
Vitamine B1 (en milligrammes) | 0,06 mg |
Vitamine B2 (en milligrammes) | 0,10 mg |
Vitamine B3 (en milligrammes) | 2,10 mg |
Vitamine B5 (en milligrammes) | 0,20 mg |
Vitamine B6 (en milligrammes) | 0,20 mg |
Vitamine B9 (en microgrammes) | 10,0 µg |
Vitamine B12 (en microgrammes) | 0,90 µg |
Vitamine C (en milligrammes) | 1,00mg |
Vitamine D (en microgrammes) | 1,00 µg |
Vitamine E (en milligrammes) | 0,70 mg |
Minéraux | |
Calcium (en milligrammes) | 8 mg |
Cuivre (en milligrammes) | 0,06 mg |
Phosphore (en milligrammes) | 200 mg |
Fer (en milligrammes) | 0,3mg |
Magnésium (en milligrammes) | 21 mg |
Manganèse (en milligrammes) | 0,05mg |
Potassium (en milligrammes) | 400mg |
Sélénium (en microgrammes) | 37 µg |
Sodium (en milligrammes) | 71 mg |
Iode (en microgrammes) | 2 µg |
Zinc (en milligrammes) | 0,4 mg |
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